10 septembre : B. RICHARD DE SAINTE-ANNE

Martyr Ier Ordre

Lambert Trouvez, né à Ham-Sur-Heure (Wallonie) en 1585, entra en 1604 dans l’Ordre des Frères Mineurs au couvent de Nivelles et prit le nom de Richard. Il fut un ardent partisan de la réforme de l’Ordre appelée « Récollection ». C’est vraisemblablement pour traiter de la réforme qu’il se rendit à Rome en 1606. Il fut alors choisi pour se rendre aux Indes Orientales et, dans ce but, fut incorporé à la Province alcantarine de Madrid, où il ajouta à son nom celui de « Sainte Anne ». Il partit en 1608 pour les Philippines en passant par le Mexique. Pendant son séjour aux Philippines, il reçut le sacerdoce; en 1631 il gagna le Japon, mais il dut rentrer aussitôt aux Philippines à cause de la persécution qui interdisait à tout missionnaire de résider sur le territoire. Il parvint cependant à y retourner clandestinement en 1617 et put exercer son ministère pendant quatre ans. Dénoncé, il fut arrêté à la fin de 1621 et fut enfermé avec 31 compagnons dans une sorte de cage de six mètres sur quatre pendant de longs mois à Omoura. Le 10 septembre 1622, il fut brûlé vif avec le bienheureux Apollinaire et 43 compagnons à Nagasaki. Pie IX les béatifia le 7 juillet 1867.

17 septembre STIGMATES DE NOTRE PÈRE SAINT FRANÇOIS

En septembre 1224, François d’Assise fut gratifié sur le Mont Alverne de la vision d’un séraphin ailé et crucifié en réponse à sa demande instante: « Que je sente dans mon âme et dans mon corps ce que tu as ressenti toi-même: la souffrance de la Passion et l’amour sans mesure dont tu étais embrasé » (3ème considération sur les stigmates).
Cette prière et cette réponse sont l’aboutissement d’une longue route: François, en vrai chevalier, veut servir le seul et vrai Seigneur. Il a découvert son modèle en Jésus. Il veut l’imiter, être à ses côtés et, avec lui, comme lui, combattre et remporter la victoire.
C’est sa manière de suivre les traces du Christ (Adm 6,2), et cette manière fut agréée par Dieu en ce mois de septembre 1224: les stigmates de la Passion du Christ dont il resta marqué sont la confirmation divine de son combat et de sa vie.