Un modèle possible: François

Parce que François avait le sens de la beauté, et pas seulement celui de la bonté et de la vérité, il nous aide à prendre distance pour contempler. Pouvoir regarder, pouvoir percevoir, accueillir, aller à la rencontre, recevoir, promener le regard, découvrir en profondeur. Avoir du temps pour le dialogue avec tous ceux qui sont autres que nous-mêmes! Devenir des esprits et des cœurs attentifs, qui écoutent longuement en silence avant d’ouvrir la bouche. Et pour finir: laisser être ce qui est ! Ne pas vouloir tout de suite tout retravailler, reconstruire, reprendre pour notre utilité, rediscuter, rejustifier. Dire oui, par conséquent, à ce qui est « d’origine », à ce qui s’est développé naturellement, à ce qui n’a pas encore été artificiellement déformé, en marchant à la suite du Bon Pasteur.

(tiré de « Théologie de la Nature », Alexandre Ganoczy, éd. Desclée, 1988)